Lifecycle Initiative Toolkit

L'identification des facteurs qui font que des communautés sont susceptibles de se radicaliser de manière violente et le fait de les empêcher d'évoluer et de se développer à la phase la plus précoce, grâce à un ensemble complet de mesures, ont le plus de chance d'aboutir.

Graphique de prévention

Facteurs de « répulsion » et d'« attraction »

Les efforts de prévention doivent traiter les facteurs de « répulsion » et d'« attraction » qui encouragent les conditions de l'extrémisme violent à prendre racine et à gagner du terrain, ainsi que les facteurs qui permettent le recrutement et la facilitation. La compréhension de la nature du défi est au cœur du Mémorandum d'Ankara sur les bonnes pratiques pour une approche multisectorielle de la lutte contre l'extrémisme violent. Comme son titre le suggère, le Mémorandum d'Ankara insiste sur l'importance qu'il y a à ce que les gouvernements adoptent une approche multi-institutionnelle ainsi que sur les types d'approches de la société tout entière, recommandées par le Plan d'action pour empêcher l'extrémisme violent du Secrétariat général des NU.

Il traite des éléments suivants :

  • Le rôle des institutions gouvernementales
  • Le rôle des agences
  • La société civile dans la lutte contre l'extrémisme violent
  • Les partenariats public-privé
  • Le rôle des organismes du maintien de l'ordre
  • Les approches socio-économiques

Hedayah a développé un excellent complément au Mémorandum d'Ankara dans ses Directives et bonnes pratiques en faveur du développement de stratégies nationales de luttes contre l'extrémisme violent. Ces directives Hedayah peuvent aider les pays à développer une structure de lutte contre l'extrémisme violent axée sur la prévention lorsqu'ils mettent au point leurs stratégies de lutte contre l'extrémisme violent, en ligne avec le Plan d'action du Secrétariat général des NU.

 

Initiatives pertinentes à l'échelle locale

Partant du principe que les initiatives pertinentes à l'échelle locale sont essentielles pour la réussite de toute stratégie de lutte contre l'extrémisme violent ou de prévention, les Bonnes pratiques sur l'engagement de la communauté et la police de proximité en tant qu'outils visant à lutter contre l'extrémisme violent proposent des outils qui se concentrent sur l'établissement de relations de confiance avec les communautés locales et le fait de les engager en tant que partenaires, afin de mettre au point des solutions communautaires, axées sur l'information, aux problèmes locaux.

Un tel engagement peut permettre d'améliorer la sensibilisation de la communauté au sujet de la menace que représente l'extrémisme violent et lui apporter les outils nécessaires pour intervenir et empêcher la radicalisation menant à la violence. Le Plan d'action de Doha en faveur d'une police de proximité pour lutter contre l'extrémisme violent propose une liste indicative d'initiatives fondées sur l'État de droit, respectueuses des droits, axées sur la police de proximité qui visent les jeunes, les femmes, les familles et les communautés, en général, ainsi que des programmes de formation, aussi bien pour le maintien de l'ordre public que pour les communautés.

 

Initiatives en matière d'éducation

L'encouragement des compétences de réflexion critique parmi les jeunes et l'exploitation du potentiel positif de l'éducation et des établissements d'enseignement dans les efforts de prévention sont détaillés dans le Mémorandum d'Abu Dhabi sur les bonnes pratiques d'éducation et de lutte contre l'extrémisme violent du GCTF, qui a servi de référence pour la rédaction du Guide de prévention de l’extrémisme violent à l’intention des enseignants et éducateursprécise le contexte de l'extrémisme violent et propose des conseils sur la manière de gérer les discussions en classe et des messages clés à faire passer.

De plus, Hedayah a mis au point le Plan d'action d'Abu Dhabi sur le rôle de la lutte contre l'extrémisme violent dans l'éducation, qui dresse une liste d'un ensemble de programmes susceptibles d'être utiles dans la conception et la mise en œuvre des bonnes pratiques du Mémorandum d'Abu Dhabi. Plus récemment, le GCTF et l'Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture de l'Organisation de la coopération islamique (ISESCO) ont lancé, en partenariat, un dialogue sur le rôle de l'éducation religieuse dans la promotion de la paix et la prévention contre la violence qui devrait déboucher sur des recommandations complémentaires, plus spécialisées.

 

Rôles des familles

D'autres outils visant à aider à mobiliser la société civile tiennent compte des rôles essentiels que les femmes et les familles sont susceptibles de tenir dans la prévention de la radicalisation menant à la violence. Le GCTF, avec l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a commencé par mettre au point les Bonnes pratiques concernant l'action des femmes dans la lutte contre l'extrémisme violent, qui comportent une section sur la lutte contre l'implication des femmes et des filles dans l'extrémisme et le terrorisme violents.

Le GCTF a ensuite développé Le rôle des familles dans la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent : Recommandations stratégiques et options de programmation, qui traite du rôle essentiel que les familles occupent dans la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent. Du façonnement des attitudes qui mènent à la non-violence, au rôle d'acteurs « en première ligne » dans l'identification des signes d'éventuelle radicalisation menant à la violence, en passant par la prévention de l'amorce de radicalisation et l'intervention dans le processus de radicalisation menant à la violence, les familles sont des partenaires essentiels en matière de prévention. Ce document précise également que les membres de l'entourage familial peuvent aussi être à l'origine d'une partie du problème dans certains cas, notamment quand la relation parent-enfant est inexistante ou tendue. Dans de tels cas, une figure ou un mentor crédible de la communauté peut jouer un rôle essentiel dans l'engagement d'une personne qui, sinon, serait susceptible de basculer dans l'extrémisme violent.

 

Cartographie des initiatives

Le Plan d'action pour l'identification et la lutte contre les recruteurs et les facilitateurs propose une cartographie importante, plus spécialisée, d'exemples d'initiatives pour les gouvernements, dont il faut qu'ils tiennent compte quand ils traitent les défis complexes que les recruteurs et les facilitateurs du terrorisme représentent. Ce Plan d'action s'appuie sur les bonnes pratiques pertinentes du Mémorandum de La Haye-Marrakech sur les bonnes pratiques pour une réponse plus efficace au phénomène des combattants terroristes étrangers, qui contient des supports concernant la prévention, la détection et l'intervention contre le recrutement et la facilitation, ainsi que les réponses du secteur de la justice pénale.

En outre, ce Plan d'action repose sur le Mémorandum de Rabat sur les bonnes pratiques pour une pratique de lutte contre le terrorisme efficace dans le secteur de la justice pénale, qui met en évidence le besoin de mettre en place un système élargi d'infractions pénales qui couvrent les infractions implicites ou préventives :

  • Tentative
  • Conspiration
  • Fourniture de soutien matériel
  • Formation
  • Incitation
  • Sollicitation

Sont également importants dans ce contexte les Recommandations relatives au panel complet de mesures de prévention et de réadaptation susceptibles d'être employées dans un système de justice pénale ainsi que le Mémorandum de Neuchâtel sur la justice juvénile dans le contexte de la lutte contre le terrorisme, qui précise les bonnes pratiques recommandées qui tiennent compte de la vulnérabilité de la jeunesse et du besoin d'une approche sur mesure, différente, comme le développement de « rampes de sortie » ou d'alternatives aux poursuites, de manière à éviter que les jeunes qui sont mis en contact avec le système de justice pénale ne basculent vers la radicalisation menant à la violence.


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Guide du personnel enseignant pour la prévention de l’extrémisme violent


Le présent Guide pour la prévention de l’extrémisme violent, destiné aux enseignants, est le premier que publie l’UNESCO. Ce document a été réalisé en réponse aux besoins exprimés par les États membres de l’Organisation dans la Décision 197 EX/46 adoptée en octobre 2015 par le Conseil exécutif de l’UNESCO.1 Celle-ci enjoint l’Organisation à mieux accompagner les États membres dans leurs efforts pour renforcer l’éducation afin de prévenir l’extrémisme violent à travers notamment des programmes d’éducation à la citoyenneté mondiale fondée sur les droits de l’homme, tout en tenant compte des contextes nationaux :
 

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Plan d’action pour la prévention de l’extrémisme violent


L’extrémisme violent porte gravement atteinte aux buts et principes de l’Organisation des Nations Unies. Il compromet la paix et la sécurité, l’exercice des droits de l’homme et le développement, et aucun pays ni aucune région n’est à l’abri de ses effets.

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Plan d'action de Doha


Les réunions d'experts antérieures du GCTF sur la mobilisation communautaire (CE) et la police communautaire (COP) ont réuni des décideurs et des praticiens pour partager leurs expériences, bon nombre desquelles ont été intégrées dans le Mémorandum d'Ankara sur les bonnes pratiques pour une démarche multisectorielle à l’égard de la lutte contre l’extrémisme violent et dans Les bonnes pratiques sur l’utilisation de la mobilisation communautaire et de la police communautaire pour lutter contre l’extrémisme violent, documents approuvés tous deux par les ministres du GCTF lors de la réunion ministérielle plénière de septembre 2013 à New York. Dans le cadre de la mission orientée vers l'action du GCTF, le présent plan d'action non contraignant dresse une liste d’exemples d’initiatives de police communautaire (COP) fondées sur l'état de droit qui offrent une approche axée sur les droits de l’homme que les membres et partenaires du GCTF intéressés pourront faire progresser aux fins de promouvoir la mise en oeuvre de ces bonnes pratiques.

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Lignes directrices et bonnes pratiques en vue de l’élaboration de stratégies nationales de lutte contre l’extrémisme violent


Ce document offre des orientations aux gouvernements nationaux désireux d’élaborer ou d’améliorer leur stratégie de lutte contre l’extrémisme violent, ou certaines composantes de celle-ci dans le contexte plus large d’une stratégie ou d’un schéma de lutte contre le terrorisme.

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Mémorandum de La Haye-Marrakech


La menace posée par les « combattants terroristes étrangers »1 – des personnes qui se rendent dans un État autre que leur État de résidence ou de nationalité pour effectuer, entreprendre, planifier, préparer, exécuter ou appuyer autrement des activités terroristes ou pour y dispenser ou recevoir une formation à ces fins (souvent appelée « entraînement terroriste ») – est un problème majeur pour la sécurité internationale et nationale. Les gouvernements continuent de chercher des façons de s’attaquer aux difficultés complexes que présente cette menace. De nombreux pays s’inquiètent que le nombre croissant de gens, surtout de jeunes, radicalisés et séduits par la violence, qui se rendent dans des zones de conflit et ailleurs pour combattre ou suivre un entrainement aux côtés de groupes terroristes se radicaliseront encore plus jusqu’à représenter une nouvelle menace terroriste dans leur pays d’origine ou d’autres, parmi lesquels les pays par lesquels ils transitent.
 

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Guide annoté de l’Initiative du GCTF visant à interrompre le processus de radicalisation qui mène à la violence


Le monde actuel fait face à une menace terroriste de plus en plus complexe, à la fois transnationale, décentralisée et évolutive. À l’heure actuelle, les terroristes d’un pays sont capables d’inspirer, de recruter et de radicaliser des citoyens d’autres pays, et de les inciter à commettre des actes terroristes dans le pays où ils résident ou bien à prendre les armes dans un autre pays, devenant ainsi ce qu’on désigne sous le terme de « combattants terroristes étrangers ». Ces mêmes combattants terroristes étrangers peuvent ensuite retourner dans leur pays ou se rendre dans un pays tiers pour y commettre de nouveaux actes terroristes. Entretemps, la menace posée par les terroristes et les extrémistes violents nationaux persiste, certains d’entre eux adoptant les mêmes techniques que les terroristes transnationaux, ou cherchant à s’affilier à ces groupes. Si la justice pénale et les mesures sécuritaires destinées à écrouer les terroristes inculpés demeurent prédominantes parmi les stratégies de lutte contre le terrorisme, on assiste également à une tendance accrue à reconnaître le bien-fondé d’une approche plus large pour répondre à la complexité des enjeux de la radicalisation et du recrutement, en diversifiant la palette d’interventions dans le traitement de ces questions. Cette approche plus extensive se distingue par le fait d’être applicable tout au long du processus de radicalisation qui mène à la violence, puisqu’elle contient des mesures visant aussi bien à prévenir l'attractivité des idéologies promues par les groupes terroristes chez les individus vulnérables, qu’à intervenir auprès des individus en voie de radicalisation menant à la violence et à œuvrer à la réhabilitation et à la réinsertion sociale d’individus précédemment radicalisés.

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Police Communautaire Pour Lutter Contre L’extrémisme Violent


Les initiatives de lutte contre l’extrémisme violent (CVE) s’attaquent aux conditions qui conduisent à la radicalisation vers l’extrémisme violent avec pour objectif final de priver les groupes terroristes de nouveaux partisans et recrues. Les stratégies et les outils utilisés par les gouvernements et les organisations de la société civile pour lutter contre l’extrémisme violent varient en fonction des conditions et des environnements. Le Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) s’est intéressé à un certain nombre de ces stratégies, en particulier celles qui:

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Plan d’action pour l’identification et la lutte contre les recruteurs et les facilitateurs des terroristes


Lors de la sixième réunion ministérielle plénière célébrée à New York le 27 septembre 2015, les ministres des pays membres du Forum mondial de la lutte contre le terrorisme (GCTF) ont entériné le lancement de l’Initiative visant à interrompre le processus de radicalisation qui mène à la violence (Life Cycle Initiative) du GCTF. Dans le cadre de cette nouvelle initiative,  le Groupe de travail du GCTF sur le secteur de la justice pénale et l’État de droit (CJ-ROL) a reçu le mandat d’élaborer un plan d’action qui dresse une liste indicative des mesures et initiatives applicables et fondées sur l’état de droit actuellement utilisées par les États et qui se montrent capables d’identifier et de neutraliser les activités des recruteurs et facilitateurs des terroristes.

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Mémorandum d’Ankara


Cet exposé des bonnes pratiques présente le rôle des institutions gouvernementales, des organismes et de la société civile dans la lutte contre l’extrémisme violent (CVE). Il a été rédigé à partir des réponses fournies par les membres du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) au questionnaire préparé par le Centre international de recherche sur le terrorisme et la criminalité transnationale (UTSAM) de l’Académie de la police nationale turque en association avec le ministère turc des Affaires étrangères. Ce document se fonde également sur les discussions qui ont eu lieu pendant les ateliers du groupe de travail sur la lutte contre l’extrémisme violent du GCTF au sujet des démarches multisectorielles à l’égard de la CVE organisés à Antalya et Ankara, en Turquie, en décembre 2012 et mars 2013. Ces ateliers ont eu lieu dans le cadre du lancement des travaux axés sur les institutions du groupe de travail sur la CVE du GCTF. Ce document est également un complément au document intitulé Les bonnes pratiques sur l’utilisation de la mobilisation communautaire et de la police communautaire pour lutter contre l’extrémisme violent.

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Plan d’action d’Abou Dhabi sur l’éducation pour lutter contre l’extrémisme violent


Une série de réunions d’experts, ateliers, conférences et recherches organisés par le GCTF, Hedayah et divers autres partenaires ont réuni des éducateurs, experts, praticiens et décideurs politiques pour partager leurs expériences et acquérir une meilleure compréhension de l’éducation pour la lutte contre l’extrémisme violent. Ces manifestations ont également permis de préparer et élaborer le Mémorandum d’Abou Dhabi sur les bonnes pratiques en matière d’éducation pour lutter contre l’extrémisme violent, adopté en septembre 2014 lors de la cinquième réunion ministérielle du GCTF à New York. La thématique de l’éducation et de la lutte contre l’extrémisme violent était également inscrite au programme du Sommet de la Maison-Blanche sur la lutte contre l’extrémisme violent en février 2015. Une première liste de mesures recommandées a été dressée dans le cadre du programme de mesures de suivi adopté après le sommet. En outre, le Réseau de sensibilisation à la radicalisation de l’Union européenne (RSR), et plus précisément le groupe de travail RAN PREVENT, a rédigé un manifeste intitulé « Empowering Educators and Schools » (Responsabiliser les éducateurs et les écoles). Il décline des principes à destination des ministères de l’Éducation qui investissent dans la lutte contre l’extrémisme violent dans le contexte européen, adoptés en mars 2015 par les ministres de l’Éducation de l’Union européenne. S’appuyant sur ces travaux multilatéraux et la littérature existante sur l’éducation et la lutte contre l’extrémisme violent, ce plan d’action non contraignant pour l’éducation et la lutte contre l’extrémisme violent fournit une liste indicative de mesures de promotion et de mise en oeuvre des bonnes pratiques définies par le Mémorandum d’Abou Dhabi.1
 

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Le Mémorandum de Rabat


La Déclaration du Caire sur la lutte antiterroriste et l’état de droit (22 septembre 2011) appelle les membres du Forum global de lutte contre le terrorisme (FGCT) à « élaborer des bonnes pratiques pour assurer une réponse efficace et fondée sur l’état de droit du secteur de la justice pénale au terrorisme, notamment sur les aspects ayant trait à la coopération internationale ». Le Groupe de travail du secteur de la justice pénale/de l’état de droit du FGCT s’est réuni à Washington les 3 et 4 novembre 2011 pour débattre du rôle des autorités de la justice pénale dans les enquêtes sur les activités terroristes et l’interruption de ces activités. Ce débat et les travaux de la réunion suivante à Rabat les 7 et 8 février 2012 ont eu pour résultat la production du présent document sur les bonnes pratiques de la justice pénale en matière de lutte contre le terrorisme. Conformément à la Déclaration du Caire, tous les États sont encouragés à envisager d’appliquer ces bonnes pratiques non contraignantes, tout en sachant que leur application doit se faire dans la conformité avec les dispositions applicables du droit international ainsi que du droit et des règlements nationaux, et compte tenu des spécificités du contexte historique, des cultures et des systèmes juridiques propres à chaque État. Les États sont de même encouragés, mais sans y être obligés, à partager avec le Groupe de travail leurs expériences en rapport avec les pratiques mentionnées ci-après. Ces bonnes pratiques en matière de lutte contre le terrorisme doivent reposer sur un système de justice pénale fonctionnel qui est capable de connaître des infractions criminelles ordinaires tout en protégeant les droits fondamentaux des accusés.
 

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Le rôle des familles dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent


Lors de la sixième réunion ministérielle plénière célébrée à New York le 27 septembre 2015, les ministres des pays membres du Forum mondial de la lutte contre le terrorisme (GCTF) ont
entériné le lancement de l’Initiative visant à interrompre le processus de radicalisation qui mène à la violence (Life Cycle Initiative) du GCTF. Dans le cadre de cette nouvelle initiative, le Groupe de travail du GCTF sur la lutte contre l’extrémisme violent (CVE) a reçu le mandat d’élaborer des recommandations et des options programmatiques centrées sur le rôle des familles dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent.

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Mémorandum d’Abou Dhabi


Le présent document de bonnes pratiques non contraignantes1 met en lumière les façons dont l'éducation peut être employée comme ressource et instrument par les décideurs, les enseignants et les éducateurs, les organisations communautaires et diverses organisations non gouvernementales (ONG), ainsi que par les familles et les parents pour prévenir et lutter contre l'extrémisme violent. Dans le contexte de l'extrémisme violent, l'éducation peut contribuer à l’obtention de résultats tant positifs que néfastes. Ainsi, il conviendrait que les gouvernements, la société civile et le secteur privé oeuvrent de concert pour déterminer les multiples façons dont l'éducation peut être utilisée pour renforcer la résilience et réduire l'embrigadement et la radicalisation menant à l'extrémisme violent.
 

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Bonnes pratiques relatives aux femmes et à la lutte contre l’extrémisme violent


Malgré l’implication de femmes et de filles dans l’extrémisme violent et le terrorisme, et en dépit de leur rôle dans la prévention, leur inclusion et les problématiques hommes-femmes sont trop souvent négligés dans les efforts de lutte contre l’extrémisme violent. Le présent recueil de bonnes pratiques non contraignantes détaille les aspects liés aux femmes et aux problématiques hommes-femmes dans le contexte de la lutte contre l’extrémisme violent.1 Il a été rédigé suite à deux ateliers d’experts internationaux organisés conjointement par le Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) et l’Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe (OSCE),2 qui ont réuni, les 13 et 14 mai 2014 à Istanbul, en Turquie, et les 21 et 22 octobre 2014 à Vienne, en Autriche, des experts de la lutte contre l’extrémisme violent et des praticiens des États membres et non-membres du GCTF. Ce document vient compléter le Mémorandum d’Ankara sur les bonnes pratiques pour une démarche multisectorielle à l’égard de la lutte contre l’extrémisme violent et les Bonnes pratiques sur l’utilisation de la mobilisation communautaire et de la police communautaire pour lutter contre l’extrémisme violent.

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Plan d’action pour les victimes du terrorisme


Ce plan d’action porte notamment sur le renforcement nécessaire des initiatives de soutien aux victimes du terrorisme, dans toutes ses manifestations, et aux associations de victimes du terrorisme.

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Déclaration de Madrid sur les victimes du terrorisme


Engagement à aider et à soutenir les victimes d’actes terroristes sous toutes ses formes et manifestations, conformément à la législation nationale et aux principes internationaux.

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Mémorandum de Madrid sur les bonnes pratiques d'assistance aux victimes du terrorisme immédiatement après l'attaque et pour les procédures pénales


La déclaration sur la lutte contre le terrorisme et l’état de droit exhorte les membres du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) à « élaborer des bonnes pratiques pour assurer une réponse efficace et fondée sur l'état de droit de la justice pénale au terrorisme ». 

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Addendum au Mémorandum de La Haye-Marrakech


Lors de la sixième réunion ministérielle plénière célébrée à New York le 27 septembre 2015, les ministres des pays membres du Forum mondial de la lutte contre le terrorisme (GCTF) ont entériné le lancement de l’Initiative visant à interrompre le processus de radicalisation qui mène à la violence (Life Cycle Initiative) du GCTF. Dans le cadre de cette nouvelle initiative, reconnaissant la complexité des problématiques liées aux combattants terroristes étrangers de retour dans leur pays et conscient de la nécessité d’affiner les détails du phénomène, le Groupe de travail du GCTF sur les combattants terroristes étrangers (FTF) a reçu le mandat de rédiger un addendum concernant certains éléments de la bonne pratique 19 du Mémorandum de La Haye-Marrakech sur les bonnes pratiques pour répondre plus efficacement au phénomène des combattants terroristes étrangers (Mémorandum de La Haye-Marrakech)1 et d’autres questions qui se posent au sujet des combattants terroristes étrangers de retour dans leur pays. Le présent Addendum au Mémorandum de La Haye-Marrakech représente une contribution à cette initiative.
 

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